Fatigue oculaire : symptômes & solutions pour protéger vos yeux

Fatigue occulaire

Plus de 80% des utilisateurs d’écrans souffrent aujourd’hui de fatigue oculaire. Cette réalité, nous la constatons chaque jour chez Optique Farese à La Fare-les-Oliviers. Télétravail intensif, réunions en visioconférence, navigation sur smartphone : nos yeux n’ont jamais été autant sollicités. L’asthénopie, terme médical désignant la fatigue des yeux, touche désormais toutes les générations. Les symptômes apparaissent insidieusement : vision trouble en fin de journée, sensation de sable dans les yeux, maux de tête récurrents. Pourtant, des solutions existent et fonctionnent remarquablement bien. Dans notre salle d’examen dernier cri, nous identifions précisément les causes de votre inconfort visuel pour apporter des réponses adaptées. Cet article explore les manifestations de la fatigue oculaire, décrypte leurs origines et présente les solutions concrètes pour retrouver un confort visuel optimal. Des gestes simples aux équipements innovants, découvrez comment protéger efficacement vos yeux face aux défis du monde moderne.

Sommaire

Comprendre la fatigue oculaire et ses origines

L’asthénopie : bien plus qu’une simple gêne passagère

L’asthénopie désigne médicalement l’ensemble des manifestations liées à un effort visuel excessif ou inadapté. Contrairement à une idée reçue, cette fatigue ne signale pas forcément une pathologie grave. Elle révèle plutôt une surutilisation ou une mauvaise utilisation de notre système visuel. Nos yeux fonctionnent comme des muscles : sollicités intensément sans repos, ils s’épuisent naturellement. La différence entre fatigue temporaire et trouble chronique réside dans la persistance des symptômes. Une gêne disparaissant après une nuit de sommeil caractérise généralement une fatigue passagère. À l’inverse, des symptômes persistants malgré le repos nécessitent une consultation approfondie.

Chez Optique Farese, nous observons une augmentation significative des consultations liées à la fatigue oculaire ces dernières années. La prévalence dans la population active atteint désormais 70%, particulièrement chez les professionnels travaillant intensivement sur écran. Les jeunes générations ne sont pas épargnées : collégiens et lycéens multiplient les heures devant ordinateurs et smartphones, créant une sollicitation visuelle précoce et intense. Cette réalité transforme la fatigue oculaire en véritable enjeu de santé publique.

Identifier les causes multiples de l’épuisement visuel

L’exposition prolongée aux écrans représente la cause principale de fatigue oculaire aujourd’hui. Ordinateur, smartphone, tablette : nous accumulons facilement 10 à 12 heures quotidiennes devant ces surfaces lumineuses. Cette sollicitation ininterrompue épuise les muscles ciliaires responsables de l’accommodation. La lecture intensive sans pauses amplifie ce phénomène, particulièrement lors de travaux sur documents ou rapports volumineux.

L’éclairage inadéquat constitue un facteur aggravant majeur. Une luminosité trop faible force les yeux à compenser, créant une tension supplémentaire. À l’inverse, une lumière excessive provoque éblouissements et inconfort. La distance incorrecte avec l’écran perturbe également l’équilibre visuel : trop près, elle sur-sollicite la convergence ; trop loin, elle diminue la lisibilité et incite à plisser les yeux.

L’absence de correction visuelle adaptée amplifie considérablement la fatigue. Dans notre magasin à La Fare-les-Oliviers, nous rencontrons régulièrement des personnes travaillant sans équipement alors qu’elles présentent une amétropie légère. Cette compensation permanente épuise le système visuel. Les facteurs environnementaux jouent également un rôle non négligeable : climatisation asséchant l’air, pollution atmosphérique irritant les yeux, espaces mal ventilés.

Cause principale Impact sur la vision Niveau de risque
Écrans prolongés Épuisement musculaire, sécheresse Très élevé
Éclairage inadéquat Tension excessive, éblouissements Élevé
Correction inadaptée Compensation permanente Élevé
Environnement sec Irritation, sécheresse oculaire Modéré

Le syndrome de vision informatique : l’épidémie silencieuse

Le syndrome de vision informatique (SVI) désigne spécifiquement l’ensemble des troubles liés à l’usage intensif d’écrans numériques. Cette pathologie moderne présente des caractéristiques particulières. La lumière bleue émise par les écrans perturbe non seulement le rythme circadien mais fatigue également les cellules rétiniennes. Son spectre énergétique élevé nécessite un effort d’accommodation constant.

Le SVI se manifeste également par une réduction drastique du clignement des yeux. Normalement, nous clignons 15 à 20 fois par minute. Face à un écran, cette fréquence chute à 5-7 clignements. Cette diminution compromet la répartition du film lacrymal, asséchant progressivement la surface oculaire. Chez Optique Farese, nous proposons des solutions innovantes spécifiquement conçues pour contrer ces effets : verres avec filtration de la lumière bleue fabriqués en France, traitements anti-reflets haute performance, équipements adaptés à chaque profil visuel.

Reconnaître les manifestations de la fatigue oculaire

Les signes directement perceptibles au niveau des yeux

La sensation de sable dans les yeux constitue l’un des symptômes les plus fréquemment rapportés lors de nos consultations à La Fare-les-Oliviers. Cette impression désagréable traduit une sécheresse oculaire liée à l’insuffisance du film lacrymal. Les rougeurs apparaissent simultanément : les petits vaisseaux sanguins se dilatent pour compenser l’irritation.

La vision floue ou dédoublée survient généralement en fin de journée. Les muscles oculaires épuisés peinent à maintenir la mise au point. Certains patients décrivent une impression de voir à travers un voile, particulièrement gênante pour la conduite nocturne. Le larmoiement excessif peut sembler paradoxal face à la sécheresse, mais il représente une réaction réflexe de l’œil tentant de compenser l’assèchement.

La sensibilité accrue à la lumière, ou photophobie, rend pénible l’exposition aux sources lumineuses intenses. Les paupières deviennent lourdes, créant une envie irrépressible de fermer les yeux. Cette fatigue palpébrale signale clairement la nécessité d’une pause. La difficulté à faire la mise au point, surtout lors de passages vision de loin/vision de près, révèle l’épuisement du système d’accommodation.

Nos conseils

Dans notre magasin à La Fare-les-Oliviers, nous effectuons un bilan visuel complet avec notre équipement dernier cri pour identifier précisément l’origine de vos symptômes. Cette analyse détaillée permet de distinguer une simple fatigue d’un défaut visuel nécessitant correction. Prenez rendez-vous pour un examen personnalisé : nous prenons le temps nécessaire pour comprendre vos besoins spécifiques.

Les répercussions physiques au-delà des yeux

Les maux de tête représentent une conséquence fréquente de la fatigue oculaire. Localisés au niveau frontal ou temporal, ils apparaissent progressivement au cours de la journée. Cette douleur résulte de la tension musculaire excessive, les yeux tentant de compenser leur fatigue. Les douleurs cervicales et tensions musculaires accompagnent souvent ces céphalées : la posture adoptée pour mieux voir l’écran sollicite anormalement la nuque et les épaules.

La fatigue générale et la baisse de concentration constituent des effets indirects mais handicapants. L’effort permanent pour maintenir une vision nette mobilise une énergie considérable, épuisant l’organisme. La productivité diminue, les erreurs se multiplient. Certaines personnes rapportent des vertiges légers, particulièrement lors de mouvements brusques de la tête. La difficulté à lire en fin de journée transforme des tâches simples en véritables épreuves.

Les signaux nécessitant une vigilance particulière

Certains symptômes dépassent le cadre de la simple fatigue oculaire et nécessitent une consultation rapide. La persistance des manifestations malgré un repos prolongé indique potentiellement un problème sous-jacent. Les douleurs intenses, lancinantes ou pulsatiles, diffèrent des tensions habituelles et méritent une attention médicale. Toute baisse soudaine de l’acuité visuelle doit alerter immédiatement.

L’apparition de flashs lumineux, éclairs ou corps flottants nouveaux constitue une urgence ophtalmologique. Ces signes peuvent révéler un décollement de rétine ou d’autres pathologies graves. Les symptômes unilatéraux, touchant un seul œil, nécessitent également une évaluation professionnelle rapide. Chez Optique Farese, nous orientons systématiquement nos clients vers un ophtalmologue face à ces signaux d’alerte, tout en assurant un suivi attentif de leur équipement optique.

Solutions immédiates pour soulager vos yeux fatigués

Appliquer la règle du 20-20-20 efficacement

Cette technique simple transforme radicalement le confort visuel : toutes les 20 minutes, regardez un objet situé à 20 pieds (environ 6 mètres) pendant 20 secondes. Cette pause permet aux muscles ciliaires de se relâcher, interrompant l’effort d’accommodation prolongé. Concrètement, programmez une alarme discrète sur votre smartphone ou utilisez des applications dédiées comme Eye Care ou Time Out.

Pendant ces 20 secondes, fixez réellement un point éloigné : un arbre visible par la fenêtre, un objet au fond de la pièce. Accompagnez ce repos visuel de quelques clignements volontaires pour réhumidifier vos yeux. Les résultats se manifestent rapidement : réduction significative de la sensation de sécheresse, maintien d’une vision nette plus longtemps, diminution des maux de tête. Cette pratique régulière prévient l’installation de la fatigue plutôt que de la subir.

Exercices oculaires à pratiquer quotidiennement

Le palming offre un repos complet à vos yeux. Frottez vigoureusement vos paumes jusqu’à ressentir une chaleur agréable. Posez-les en coque sur vos yeux fermés, sans exercer de pression sur les globes oculaires. Maintenez cette position 2 à 3 minutes en respirant profondément. L’obscurité totale combinée à la chaleur détend intensément le système visuel.

Les exercices de convergence renforcent la coordination oculaire. Tendez votre bras, pouce levé. Fixez votre pouce puis rapprochez-le lentement de votre nez en maintenant la fixation. Arrêtez-vous avant de voir double, puis éloignez progressivement. Répétez 10 fois. Les mouvements directionnels stimulent l’ensemble des muscles : regardez successivement en haut, en bas, à gauche, à droite, puis en diagonales. Effectuez 5 cycles complets.

La rotation des yeux travaille la mobilité globale : décrivez lentement des cercles complets dans un sens, puis dans l’autre. L’exercice focus près/loin améliore l’accommodation : alternez rapidement la fixation entre un objet proche (30 cm) et un point éloigné. Répétez 15 fois. Ces exercices, pratiqués 2 à 3 fois quotidiennement, maintiennent la souplesse du système visuel.

Remèdes naturels et gestes rapides de soulagement

Les compresses offrent un soulagement immédiat. Compresses froides pour réduire inflammations et rougeurs : imbibez deux disques de coton d’eau froide, essorez légèrement et posez sur les yeux fermés pendant 10 minutes. Compresses chaudes pour stimuler les glandes lacrymales : utilisez une serviette propre trempée dans l’eau chaude (supportable). Le massage des tempes et du contour orbital active la microcirculation : effectuez des mouvements circulaires doux avec le bout des doigts.

Les bâillements volontaires, aussi étranges qu’ils paraissent, déclenchent une lubrification naturelle des yeux. Simulez 3 à 5 grands bâillements : vos yeux larmoieront abondamment. L’hydratation interne joue un rôle crucial : buvez régulièrement tout au long de la journée, minimum 1,5 litre d’eau. La déshydratation systémique affecte directement la production lacrymale. Accordez-vous des pauses en obscurité complète : 5 minutes yeux fermés dans une pièce sombre régénèrent remarquablement.

Utiliser judicieusement les larmes artificielles

Les collyres hydratants compensent l’insuffisance du film lacrymal. Privilégiez les formules sans conservateurs, particulièrement pour un usage fréquent. Les larmes artificielles en unidoses garantissent hygiène et préservation. Appliquez 1 à 2 gouttes selon les besoins, idéalement avant que la gêne ne s’installe. Pour une efficacité optimale, penchez légèrement la tête en arrière, tirez la paupière inférieure et instillez dans le cul-de-sac conjonctival.

Certaines formulations contiennent de l’acide hyaluronique pour une hydratation prolongée. D’autres incluent des électrolytes reproduisant la composition naturelle des larmes. Évitez les collyres décongestionnants utilisés trop fréquemment : ils créent une dépendance et aggravent la sécheresse à long terme. Conservez vos unidoses au réfrigérateur : l’effet rafraîchissant apporte un confort supplémentaire. Chez Optique Farese, nous vous orientons vers les produits les plus adaptés à votre situation spécifique.

Nos conseils

Combinez plusieurs approches pour une efficacité maximale. La règle du 20-20-20 associée à une hydratation régulière et des exercices ciblés crée une synergie protectrice. Notez vos symptômes et les moments où ils apparaissent : cette observation facilitera l’identification de vos facteurs aggravants personnels et l’ajustement de vos stratégies de prévention.

Optimiser votre environnement de travail

Positionner correctement votre écran

La distance idéale se situe entre 50 et 70 centimètres, soit approximativement la longueur d’un bras tendu. Cette mesure permet une lecture confortable sans sollicitation excessive de la convergence. La hauteur optimale place le haut de l’écran légèrement en dessous du niveau des yeux : votre regard porte naturellement vers le bas de 10 à 20 degrés. Cette position réduit l’ouverture palpébrale et limite l’évaporation lacrymale.

L’angle d’inclinaison influence directement le confort : orientez légèrement l’écran vers l’arrière, perpendiculairement à votre axe de vision. Réglez la luminosité pour qu’elle corresponde à l’environnement : ni trop brillante ni trop sombre par rapport à la pièce. Augmentez la taille de police plutôt que de vous rapprocher de l’écran. Activez systématiquement les filtres de lumière bleue intégrés, particulièrement en soirée. Sur Windows, utilisez l’éclairage nocturne ; sur Mac, Night Shift.

Créer un éclairage adapté à votre vision

La lumière naturelle reste idéale mais nécessite un positionnement stratégique : installez votre bureau perpendiculairement aux fenêtres pour éviter éblouissements et reflets sur l’écran. Les sources lumineuses artificielles doivent être indirectes : préférez un éclairage d’ambiance diffus complété par une lampe de bureau orientable. Bannissez les néons agressifs et les spots directement visibles dans votre champ de vision.

La température de couleur influence le confort visuel : choisissez 4000 à 5000 Kelvins pour le travail, reproduisant la lumière naturelle du jour. Le soir, basculez vers 2700-3000 Kelvins, tons chauds favorisant la détente. Éliminez impitoyablement les reflets : utilisez des rideaux translucides pour tamiser la lumière directe du soleil. Testez différentes configurations en observant votre écran : aucun reflet ne doit apparaître sur la surface.

Adopter une posture ergonomique complète

La position assise correcte protège simultanément yeux, nuque et dos. Pieds à plat au sol, genoux à 90 degrés, dos soutenu par le dossier. Les avant-bras reposent sur le bureau, formant également un angle droit. Cette posture évite les tensions compensatoires affectant indirectement la vision. Placez les documents papier sur un support incliné à hauteur des yeux pour éviter les flexions cervicales répétées.

Le clavier et la souris se positionnent à proximité immédiate pour limiter les extensions. Organisez votre espace pour minimiser les mouvements de tête : écran principal face à vous, documents à consulter régulièrement facilement accessibles. Cette organisation réduit les sollicitations oculaires inutiles. Investissez dans un siège ajustable de qualité : votre confort postural impacte directement votre confort visuel.

Structurer intelligemment vos pauses

Au-delà de la règle du 20-20-20, instaurez des pauses prolongées : 10 minutes toutes les heures. Levez-vous, marchez, regardez au loin. Cette interruption complète régénère l’organisme entier. Pendant ces pauses, évitez de consulter votre smartphone : vos yeux ont besoin de repos, pas d’un changement d’écran. Privilégiez des activités sans sollicitation visuelle rapprochée : étirements, hydratation, échanges avec des collègues.

Des applications comme Stretchly ou Workrave imposent des pauses régulières, même aux plus réfractaires. Configurez-les selon votre rythme personnel : certains préfèrent des pauses courtes fréquentes, d’autres des interruptions plus longues espacées. L’essentiel réside dans la régularité et le respect effectif de ces moments de récupération. Considérez ces pauses comme des investissements productifs : elles préviennent l’effondrement de performance en fin de journée.

Élément ergonomique Réglage optimal
Distance écran 50-70 cm (longueur du bras)
Hauteur écran Bord supérieur au niveau des yeux
Luminosité ambiante Équivalente à celle de l’écran
Température lumière 4000-5000K en journée
Fréquence pauses 10 minutes toutes les heures

Équipements professionnels et protections innovantes

Lunettes avec filtration de la lumière bleue

Les verres filtrant la lumière bleue intègrent un traitement spécifique bloquant partiellement les longueurs d’onde comprises entre 380 et 500 nanomètres. Cette filtration réduit la sollicitation rétinienne tout en préservant la perception des couleurs. Les études scientifiques montrent des résultats variables : certaines démontrent une amélioration significative du confort, d’autres restent plus nuancées. Notre expérience chez Optique Farese révèle une satisfaction client très élevée.

Ces équipements conviennent particulièrement aux professionnels exposés aux écrans plus de 4 heures quotidiennes. Privilégiez des verres fabriqués en France, garantissant traçabilité et qualité supérieure. Le choix implique plusieurs critères : intensité de filtration (de 20% à 50%), teinte résiduelle acceptable, qualité anti-reflets associée. Les prix varient selon les traitements et les montures : comptez 200 à 500 euros pour un équipement complet de qualité. Notre magasin à La Fare-les-Oliviers propose une sélection rigoureuse des meilleures marques françaises et internationales.

Correction optique adaptée au travail sur écran

Les lunettes de repos diffèrent des équipements anti-lumière bleue : elles corrigent une amétropie légère souvent négligée. Une hypermétropie faible, un astigmatisme modéré ou une presbytie débutante créent une fatigue importante lors du travail prolongé. L’examen ophtalmologique régulier reste fondamental : votre prescription évolue, particulièrement après 40 ans. Un contrôle annuel détecte précocement les modifications nécessitant un ajustement.

La correction spécifique pour le travail sur écran optimise la zone de vision intermédiaire, située entre 40 et 80 centimètres. Les verres progressifs conviennent après 45 ans, offrant une transition douce entre toutes les distances. Les verres unifocaux spécifiques, appelés verres de proximité ou mi-distance, privilégient exclusivement la zone de travail sur ordinateur. Dans notre salle d’examen dernier cri à La Fare-les-Oliviers, nous analysons précisément vos besoins pour recommander l’équipement le plus performant.

Solutions complémentaires pour protéger vos yeux

Les filtres d’écran physiques se clipsent directement sur le moniteur. Ces films protecteurs combinent souvent plusieurs fonctions : anti-reflets, filtration lumière bleue, protection de la confidentialité. Leur efficacité reste inférieure aux traitements intégrés dans les verres de lunettes, mais ils constituent une solution d’appoint intéressante. Les filtres à clipser sur les lunettes existantes offrent une alternative économique, particulièrement pour tester avant d’investir dans un équipement complet.

L’humidification de l’environnement combat efficacement la sécheresse oculaire. L’air sec des bureaux climatisés accélère l’évaporation lacrymale. Un humidificateur maintenant 40-60% d’humidité relative améliore significativement le confort. Placez-le à proximité de votre poste sans diriger le flux directement vers votre visage. Certaines plantes comme le pothos ou le ficus contribuent naturellement à l’humidification tout en filtrant certains polluants atmosphériques.

Prévention quotidienne et hygiène visuelle

Gestes essentiels pour préserver vos yeux

Cligner consciemment des yeux représente le geste préventif le plus simple et efficace. Rappelez-vous régulièrement d’effectuer quelques clignements complets, particulièrement lors des phases de concentration intense. Nettoyez quotidiennement vos écrans avec un chiffon microfibre : la poussière et les traces réduisent la netteté, forçant vos yeux à compenser. Alternez régulièrement entre activités sollicitant la vision de près et moments privilégiant le regard au loin.

Limitez impérativement le temps d’écran récréatif après le travail. Si votre profession impose 8 heures quotidiennes devant ordinateur, évitez d’ajouter 3 heures supplémentaires de télévision ou de navigation sur smartphone. Privilégiez des loisirs sans sollicitation visuelle intensive : marche, musique, échanges sociaux. Cette discipline protège durablement votre capital visuel.

Nutrition favorable à la santé oculaire

Les oméga-3 contribuent à la qualité du film lacrymal et protègent les structures rétiniennes. Consommez régulièrement des poissons gras : saumon, maquereau, sardines. La vitamine A, présente dans les carottes et les patates douces, soutient le fonctionnement rétinien. Les vitamines C et E, puissants antioxydants, se trouvent dans les agrumes, les poivrons, les amandes. La lutéine et la zéaxanthine, concentrées dans les épinards, le chou kale et les myrtilles, filtrent naturellement la lumière bleue au niveau maculaire.

L’hydratation systémique impacte directement la production lacrymale : buvez 1,5 à 2 litres d’eau quotidiennement. Réduisez les facteurs déshydratants : café et alcool avec modération. Les compléments alimentaires spécifiques pour la vision peuvent s’avérer utiles : consultez un professionnel de santé avant de débuter une supplémentation. Une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes colorés, fournit naturellement l’ensemble des nutriments nécessaires.

Sommeil réparateur et récupération visuelle

Le sommeil représente le moment privilégié de régénération oculaire. Sept à huit heures par nuit permettent une récupération complète. La qualité prime sur la quantité : un sommeil fragmenté prive vos yeux du repos nécessaire. Instaurez un couvre-feu numérique : arrêtez tous les écrans 1 à 2 heures avant le coucher. La lumière bleue inhibe la sécrétion de mélatonine, perturbant l’endormissement.

Utilisez un masque de nuit si votre chambre ne peut être complètement obscurcie. L’obscurité totale optimise la qualité du sommeil et favorise la régénération cellulaire. Maintenez une température fraîche dans la chambre : 18-19 degrés favorisent le sommeil profond. Évitez l’alcool en soirée : bien qu’il facilite l’endormissement, il fragmente le sommeil et altère sa qualité réparatrice.

Savoir quand consulter un spécialiste

Situations nécessitant une évaluation professionnelle

Les douleurs persistant malgré l’application rigoureuse des solutions préventives signalent un problème dépassant la simple fatigue. Consultez rapidement face à une baisse soudaine de l’acuité visuelle, même transitoire. L’apparition de flashs lumineux, perceptions d’éclairs ou multiplication brutale de corps flottants constitue une urgence ophtalmologique absolue. Ces manifestations peuvent révéler un décollement de rétine nécessitant un traitement immédiat.

Les symptômes unilatéraux, touchant exclusivement un œil, méritent toujours une investigation approfondie. Une rougeur intense accompagnée de douleur et de baisse visuelle évoque potentiellement une pathologie inflammatoire ou infectieuse. Les maux de tête violents avec troubles visuels associés nécessitent également une consultation urgente. N’attendez jamais face à ces signaux d’alerte : mieux vaut consulter par précaution qu’ignorer un problème potentiellement grave.

Rythme recommandé pour le suivi ophtalmologique

Avant 40 ans et sans symptôme particulier, un contrôle tous les 2 à 3 ans suffit généralement. Après 40 ans, la fréquence augmente : un examen annuel détecte précocement presbytie, glaucome ou dégénérescence maculaire. Les porteurs de correction nécessitent un suivi plus rapproché, particulièrement si la fatigue visuelle persiste malgré l’équipement. Le bilan visuel complet inclut mesure de l’acuité, examen du fond d’œil, contrôle de la pression intraoculaire.

Chez Optique Farese, nous réalisons un examen de vue approfondi dans notre salle équipée des technologies les plus récentes. Cet examen identifie précisément votre correction optimale et détecte d’éventuelles anomalies nécessitant une orientation vers un ophtalmologue. Nous collaborons étroitement avec les spécialistes locaux pour garantir un parcours de soins fluide et coordonné.

Questions fréquentes sur la fatigue oculaire

Combien de temps dure la fatigue oculaire ? La fatigue oculaire simple disparaît généralement après une nuit de sommeil réparateur. Si les symptômes persistent au-delà de 48 heures malgré le repos et les mesures correctives, consultez un professionnel.

La fatigue oculaire peut-elle endommager les yeux définitivement ? Non, la fatigue oculaire elle-même ne cause pas de lésions permanentes. Elle signale simplement une surutilisation. Toutefois, négliger des symptômes persistants peut retarder le diagnostic de pathologies sous-jacentes nécessitant traitement.

Les écrans abîment-ils vraiment la vue ? Les écrans ne détériorent pas structurellement les yeux. Ils provoquent une fatigue temporaire réversible. Cependant, l’usage excessif chez les enfants corrèle avec une augmentation de la myopie, probablement liée à la réduction du temps passé en extérieur.

Comment soulager la fatigue oculaire naturellement en 5 minutes ? Pratiquez le palming : frottez vos mains, placez-les en coque sur vos yeux fermés pendant 2 minutes. Enchaînez avec la règle du 20-20-20 et quelques clignements volontaires. Appliquez éventuellement une compresse fraîche.

Quelle distance respecter avec son écran d’ordinateur ? Maintenez 50 à 70 centimètres entre vos yeux et l’écran, soit approximativement la longueur de votre bras tendu. Cette distance permet une lecture confortable sans sollicitation excessive de la convergence.

 

Opticienne diplômée chez Optique Farese à la Fare-les-Oliviers.

Optique Farese